Un mot suffirait pour résumer l'année 2021 : numérisation. La pandémie de la COVID-19 a inévitablement joué un rôle d'accélérateur de tendances et la transformation numérique touche aujourd’hui tous les secteurs. Le domaine des paiements ne fait pas exception. Il faut reconnaître que la façon dont nous effectuons des paiements a changé drastiquement au cours des dernières années. Qu'il s'agisse de livres, de factures ou de hamburgers, une part de plus en plus importante des paiements s'effectue désormais sur internet.
Le client est roi
Les consommateurs finaux veulent désormais des options de paiement faciles, rapides et sûres. Si les banques traditionnelles ont su canaliser leurs efforts d'innovation pour répondre à ces besoins, notamment en offrant une gamme d'options de paiement international et des identifications précises de comptes bancaires, elles ont omis d’améliorer l'expérience de paiement des entreprises. Pourtant, si les transactions B2C ont atteint de nouveaux sommets avec la pandémie, elles restent néanmoins éclipsées par le secteur B2B. Selon un rapport de la CNUCED, le commerce électronique B2C était estimé à 4 900 milliards de dollars en 2019, tandis que le commerce électronique B2B mondial a atteint 21 800 milliards de dollars la même année. De nouveaux acteurs ont commencé à exploiter ce potentiel et comptent bien moderniser les paiements B2B.
Une belle marge d’amélioration
Contrairement aux paiements des consommateurs, les transactions interentreprises sont généralement complexes ; une complexité qui s'explique par le fait qu'elles sont influencées par de nombreux facteurs, notamment :
- Le nombre de personnes impliquées : Dans une entreprise, les décisions de paiement ne sont pas prises par une seule personne. En moyenne, 5 à 7 parties prenantes ont leur mot à dire avant de signer une décision de paiement.
- Les retards : Impliquer en moyenne 5 à 7 parties prenantes entraîne inévitablement une prise de décision plus longue. Les retards dans le cycle de paiement représentent un problème majeur pour environ 30% des entreprises du marché intermédiaire.
- Le volume : Les entreprises ont tendance à acheter en gros et à vendre de grandes quantités avec des transactions à plusieurs milliers d'euros.
- La fréquence : Les entreprises préfèrent généralement établir des relations de partenariat durables car elles ont tendance à effectuer des transactions régulières et récurrentes.
- L’industrie : Chaque industrie a ses propres conditions de paiement. La rédaction de contrats, les conditions de livraison, le contrôle qualité avant paiement et la facturation, contribuent à complexifier les paiements B2B.
Nos attentes en tant que consommateurs touchent aujourd’hui le domaine des paiements interentreprises. Les propriétaires d'entreprises et les entrepreneurs souhaitent désormais bénéficier des mêmes services qu’ils bénéficient dans leurs transactions personnelles. C'est pourquoi les fintechs cherchent à proposer des solutions à ces problèmes traditionnels. Selon un rapport de Statista de 2021, 34 % des entreprises dans le monde sont prêtes à faire appel à des solutions fintech.
Quels sont les pain points des paiements interentreprises et comment les résoudre ?
Les retards, le traitement manuel des données, la fraude et la visibilité sont parmi les principaux points de douleur qui affligent les paiements interentreprises. Les nouvelles solutions de paiement interentreprises visent à surmonter ces problèmes. Voici quatre principales tendances en matière de paiements B2B à surveiller en 2021 :
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L'automatisation
De nombreuses entreprises gèrent encore leurs paiements manuellement et sont ainsi soumises à des méthodes de traitement lentes. Une solution de traitement automatisé permettrait de mettre à profit de manière optimisée le temps et la main-d’œuvre nécessaires à traiter des paiements manuellement.
L'automatisation des paiements B2B permet d’avoir un meilleur contrôle et une meilleure visibilité sur les paiements tout en réduisant les coûts d'exploitation et en permettant un gain de temps non-négligeable. L'intégration d'une interface de programmation d'applications (API) de paiement à un logiciel de planification des ressources de l'entreprise (ERP) apporte une solution transparente à la question de la gestion des paiements en partageant en toute sécurité les données bancaires et en permettant d’effectuer des paiements électroniques. Dans l'écosystème des paiements B2B, les paiements électroniques sont une aubaine : rapides, efficaces, sécurisés, pratiques et instantanés, les paiements électroniques représentent une opportunité de croissance sans précédent pour les acheteurs comme pour les fournisseurs.
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La gestion du risque via l'authentification multifactorielle
Alors que les transactions en ligne ne cessent de se développer, le risque de fraude sur les paiements et de cyberattaques constitue également une menace de plus en plus réelle pour les entreprises. L'authentification forte du client (« Strong Customer Authentication » ou SCA en anglais), une exigence de l'UE qui est entrée en vigueur en 2019 et qui a été progressivement mise en pratique par les États membres, vise à protéger les paiements en ligne et à apporter plus de sécurité. L'authentification à deux facteurs (2FA) et l'authentification multifactorielle (MFA) reposent sur l'utilisation de plusieurs méthodes d'authentification catégorisées en connaissance (élément que seul l'utilisateur connaît), possession (utilisation d'un dispositif que seul l'utilisateur possède) et inhérence (un élément propre à l’utilisateur lui-même). Cette couche de sécurité supplémentaire protège l'accès aux comptes et constitue une barrière supplémentaire contre les hackers et les malware.
Les avantages de l'authentification multifactorielle sont nombreux :
- Garantir une meilleure sécurité est un gage de confiance à ses clients.
- Apporter une sécurité supplémentaire aux informations sensibles transitant par une entreprise, réduit le risque de violation des données et d'accès non autorisé.
- Une sécurité supplémentaire réduit le risque des transactions frauduleuses.
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Pallier les retards de paiement
Selon un questionnaire en ligne, 44 % des PME américaines du secteur interentreprises ont déclaré que les retards de paiement représentent un défi qui impacte sérieusement leur activité. Les retards ont des répercussions sur la trésorerie de l'entreprise, mais aussi sur ses relations commerciales et sa réputation. De nombreuses raisons contribuent aux retards de paiement, notamment l'insuffisance des fonds disponibles, des paiements à long terme et des délais de traitement longs dans le cas de paiements interdevises. Le passage au numérique simplifie toute la chaîne de traitement des paiements, permettant aux entreprises d'envoyer automatiquement des factures sans erreur, d'automatiser les calendriers de paiement et de suivre les retards de paiement.
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L’amélioration de la visibilité
La plupart des entreprises n'ont pas une vision intégrale de leurs transactions, ce qui signifie qu'elles ne savent pas quand espérer recevoir leurs paiements entrants ou quand leurs paiements sortants arrivent à destination. Le fait d'avoir une plus grande visibilité sur chaque paiement au fur et à mesure qu'il passe dans le système permet à l’entreprise d’avoir un meilleur contrôle et de mieux anticiper des aspects tels que les opérations, la trésorerie et les relations commerciales.
Afin d'optimiser les cycles de paiement dans le monde du B2B, le Payment Tracker d'iBanFirst fournit des mises à jour en temps réel sur les paiements internationaux. En adoptant toutes les tendances en matière de paiements B2B et plus encore, iBanFirst compte parmi les nouveaux acteurs qui visent à améliorer l'avenir des paiements B2B. En tant qu'établissement de paiement agréé autorisé à gérer des comptes et à initier des paiements électroniques, iBanFirst propose une gamme de services bancaires sécurisés destinés à aider les entreprises à optimiser leurs paiements internationaux.
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