Comment financer les développements internationaux dans le secteur de la Medtech ?

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Quand une entreprise lance son activité dans de nouveaux pays, il peut se passer quelques mois, voire années, avant que celle-ci ne devienne rentable. Dans l’intervalle, il faut financer les nouveaux développements, tout en minimisant son exposition au change.

Etudions l'exemple de cette entreprise medtech qui dispose d’une maison-mère en France et se développe aujourd’hui à l’international, en particulier en Asie et aux Etats-Unis. 

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Pourquoi avez-vous une stratégie de couverture de change ?


Nous sommes en pleine phase d’expansion de notre activité à l’export, avec comme marchés cibles les Etats-Unis et l’Asie. En attendant que ces pays soient rentables, nous avons de nombreux flux financiers entre notre maison-mère française et nos filiales américaine et chinoise.

Or, les fluctuations de l’euro-dollar et de l’euro-dollar hongkongais / yen chinois peuvent avoir un impact direct sur le résultat net de l’entreprise si elles sont trop fortes. C’est pour cela que nous avons choisi de mettre en place une couverture de change.

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Quelle part de vos échanges couvrez-vous pour chaque devise ?


Nous avons souhaité nous protéger de notre exposition au change, sans pour autant nous priver des opportunités qui peuvent survenir en cours d’année sur le marché. iBanFirst nous a fait deux propositions, comme nous sommes un peu joueurs, nous avons pris celle qui était la plus flexible !

Concrètement, nous avons choisi de couvrir 75% de nos besoins en change et de nous laisser la possibilité d’acheter au comptant le reste de notre enveloppe de devises.

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Prévoyez-vous d’effectuer des ajustements dans l’année et quels sont les volumes couverts ?


Nous révisons notre budget prévisionnel de façon trimestrielle, nous ferons donc des ajustements chaque trimestre si nécessaire pour nos volumes d’achat de devises.

Pour le moment, notre prévision est un besoin de 8M$ pour 2019, dont nous couvrons 6M$ environ.

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Quelles méthodes de couverture contre le change avez-vous adoptées ?


Afin de protéger au maximum notre résultat net, nous avons défini en interne un cours budget : le cours auquel nous souhaitons acheter nos devises, en particulier le dollar. Ce cours nous permet de respecter nos marges commerciales, et donc le résultat net de l’entreprise.

Nous avons ensuite choisi des contrats de couverture de change à terme flexible, à échéance mensuelle. iBanFirst a également mis en place des alertes avec des ordres automatiques d’achat au marché en fonction de scenarii définis en amont, pour lisser au maximum les fluctuations.

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Quel conseil donneriez-vous aux PME qui ont une exposition au risque de change ?


Selon moi, la base est de définir son cours budget avant toute chose. Il faut réfléchir à la situation financière globale de l’entreprise : quel est le prix maximum auquel j’accepte de payer mes devises, qui me permettra de ne pas dégrader ma marge commerciale ?

Le résultat net fait clairement partie des quelques indicateurs clés de la santé financière de l’entreprise et l’exposition au change peut avoir un gros impact dessus s’il n’y a pas de stratégie de couverture en place.

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Au-delà des considérations de change, pourquoi avez-vous choisi iBanFirst ?


Nous avions des comptes multiples dans différentes banques, avec une gymnastique un peu compliquée pour effectuer nos paiements internationaux. J’avais besoin d’un agrégateur de comptes pour fluidifier ma gestion financière quotidienne et iBanFirst me l’apporte de façon simple et intégrée.

Par ailleurs, en 1 an, iBanFirst m’a permis de réaliser 10 000€ d’économies sur les frais bancaires et 25 000€ sur le cours de change. Autant dire qu’en tant que chef d’entreprise, j’apprécie !

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« Nous participons à sauver des vies en fabriquant des stents. » CEO de l'entreprise évoquée.

L’entreprise fabrique du matériel médical permettant de lutter contre les anévrismes : des stent. La maison-mère est française et a des lieux de production en Ile-de-France, en Asie et aux Etats-Unis. Ses principaux clients sont les cliniques et les hôpitaux.

 

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